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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 22:46

 

Premier prêtre acadien, l’abbé Bourg fut aussi le premier prêtre de notre nation élevé aux charges de l’Église, car il fut le Grand-vicaire de l’évêque de Québec pour toute l’Acadie, c’est-à-dire pour tout le territoire qui comprend aujourd’hui les provinces maritimes, la Baie-de-Chaleurs et la Gaspésie. Le zèle, l’énergie et la sagesse avec lesqules il exerça pendant vingt-deux ans ces fonctions de confiance si lourdes de responsabilités, méritent assurément qu’on fasse de lui plus qu’une simple mention honoralbe dans l’histoire de l’Acadie. (p.11)

 

En fouillant dans les documents sur les Acadiens je trouve un groupe d’Acadiens prisonniers à Leverpool, Angleterre. Dans ce groupe une femme du nom de … Dugas et plusieurs Bourg. Je ne voyais pas le lien enter les Bourg et les Dugas. Ces Acadiens furent prisoniers pendant près de 6 ans et rapatriés par le roi de France. Voici le lien  que je trouve entre les Bourg et les Dugas.

 

Tel était le village de Grandpré où, dans la première moitié du XVlll e siècle, vivait et exerçait la profession de notaire royal, Alexandre Bourg, et sa femme, Marguerite Mélançon, fille de Pierre Mélançon. Voir note : Pierre Mélançon, sieur de la Verdure, et l’un des fondateurs des Mines, marié, en 1665, à Marguerite Minus d’Entremont, eurent dix enfants, dont quatre garçons et six filles. L’un de ses fils, Jean, né en 1681, se maria à Marguerite Dugas.

 

Cette Marguerite est une  de nos ancêtres et se trouve à devenir la cousine de Maturin Bourg par son alliance. (p.17)

 

Si Maturin Bourg reçut l’offre de faire sa résidence `a Tracadièche, c’est que l’endroit semblait être une centre favorable d’où il pouvait rayonner sur toutes ses missions. Et puis, il s’y trouvait déjà un groupe assez considéralbe d’Acadiens, quarante familles comprenant environ deux cents âmes. On y vivait de chasse, de pêche et un peu de la culture du sol. L’histoire a conservé les noms des sept prmières familles arrivées à Tracadièche. Ce sont les familles Raymond LeBlanc, François Comeau, Claude Landry,  Charles Dugas, Benjamin LeBlanc, Joseph LeBlanc et Jean-Baptiste LeBlanc.  Ces familles avaient échapées presque miraculeusement à la surveillance des autorités anglaises, lors de la dispersion. Parties de Beaubassin, elles se frayèrent, au milieu de difficultés sans nombre, un chemin à travers la fôret jusqu’à la baie des Chaleurs qu’elles traversèrent pour aller fixer leurs tentes au barachois de Tracadièche. « Ce barachois est formé par un banc   de sable de près de deux milles de long, joignant la terre ferme à l’est, au pied d’un cap qui s’avance d’un mille dans la baie, et fermé à l’ouest par un autre banc de sable qui court de la terre ferme, nord et sud, jusqu’à plus d’un mille au large, en laissant un goulet étroit et profond pour la décharge de ce vaste étang, au reflux de la marée. Ces deux bancs qui se rencontrent, presqu’à angle droit de chaque côté du goulet, étant alors épaissement boisés, offraient une retraite sûre et nos malheureux exilés y établirent leur campement  sur une petite île qui se trouvait au milieu du barachois. Ils y passèrent l’hiver de 1756, vivant de chasse et de pêche. Trois ou quatre de ces émigrés y moururent et y furent enterrés. (p61-62)

 

Tiré de : Vie de l’abbé Bourg, L’abbé Arthur Melançon, Rimouski, Le «Chez Nous.» 1921.

 

La famille Dugas et Bourg avaient aussi des liens par le mariage de Jean Baptiste Dugast dans Acadian genealogy and notes on retrouve p. 265, Appendix M, Notes on the Dugas Family, St Méloir –1762, des 5 Paquebots,

 

Jean-Baptiste Dugast, 43 ans, (né 1719 à Cobéquid), Anne Bourg 39 ans, sa femme.

 

Anne avait avec elle un fils de 18 ans né d’un premier mariage.

 

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commentaires

J
infos <br /> <br /> fausse plaque Antoine BOURG <br /> <br /> http://www.pressreader.com/canada/acadie-nouvelle/20151128/281711203566388
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