Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 décembre 2006 6 02 /12 /décembre /2006 23:55

 

 

Nos ancêtres ont été sans missionnaires pendant plusieurs années. C'était alors des laïcs qui faisaient les offices en leur absence. Par après la célébration du dimanche animée par un laïc a pris le nomde «messe blanche». Mon ancêtre, Charles Dugas, était un chef de communauté et présidait aux offices religieux.

 
Ces touchantes cérémonies de la "messe blanche" et ces coutumes des funérailles étaient en vigueur non seulement à la baie Sainte-Marie, mais encore à Tracadièche, à la rivière Saint Jean et dans tous les cantonnements acadiens. C’était d’ordinaire un vieillard, le plus respectable de l’endroit, qui présidait à ces pieux exercices. À lui était échu aussi l’office de baptise et de recevoir les consentements de mariage en l’absence du missionnaire. La tradition et l’histoire nous ont conservé les noms de quelques-uns de ces oublié la noble figure du bon vieillard Charles DUGAS, QUI REMPLISSAIT AVEC UN SOIN NON MOINS JALOUX CETTE MÊME CHARGE DE CONFIANCE. Il était le plus instruit de l’endroit ; sa conduite était au-dessus de tout reproche ; homme droit, intègre et d’une piété exemplaire, il laissa après lui le souvenir de toutes les vertus. Il mourut le 25 janvier 1801, à l’âge patriarcal de cent ans. (Tiré de : La vie de l’Abbé Bourg, Abbé Arthur Melançon. P. 90-91.
Le 25 mars 1830, Mgr Panet écrivit de Québec au missionnaire de Nipisiguit (Bathurst), m. Jean Naud : "Je n’ai pas d’objection à permettre qu’un laïc lise l’épître et l’évangile dans l’église lorsque le missionnaire est absent, pourvu que ce laïc ne soit pas en habit de chœur, mais dans la nef avec les autres fidèles. Dans la même circonstance un chantre peut commencer les vêpres par Deus in adjutorium meum intende, mais il ne doit pas dire Dominus vobiscum avant l’oraison, mais seulement Domine exaudi orationem meam. C’est ce qui se pratique dans les paroisses où il n’y a pas de messe. Rien n’empêche non plus de sonner la cloche au "Magnificat qui se chant à vêpres."
(Archevêché de Québec. Registre des lettres, vol. 14, p 275.)
Partager cet article
Repost0

commentaires

S
qu'est ce qu' une messe blanche
Répondre